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mardi 26 novembre 2019

LA CARRIERE DE BOIRS

L’escalade comporte des risques objectifs et subjectifs que chacun doit connaître et assumer pleinement.

L’absence de dangerosité sur un site naturel ça n'existe pas, même en plaçant un ancrage tous les trois mètres...  


      Dry Tooling sur une petite paroi de craie 

Cliché Natagora

 

                                La Carrière de Boirs

Cliquez pour agrandir 


Cliché Sophie Kip

Situation et accès :
Liège-Bassenge-Boirs
Vallée du Geer
IGN : 34/ 5-6
Coordonnées : X 235.209 Y 160.450
De Liège, emprunter l’E 313, sortie Bassenge-Glons-Boirs.
Ensuite à gauche vers Glons, juste avant le viaduc à gauche, à gauche la rue Neuville puis la rue de l’Eglise. Passer sous le pont ferroviaire, le chemin longe une pâture que l’on traverse jusqu’au pied de « La Falaise » Le même chemin conduit au sommet.

 Cliquez pour agrandir




Description :

Dénommée aussi Carrière de Vaux elle est située dans une pâture longeant l’autoroute d’Anvers est longue de +-700 mètres sur une hauteur variant de 5 à 15 mètres environ.
La « Falaise de Boris » est formée d’un amalgame blanc friable, composé essentiellement de craie, incrusté par de nombreux silex. Couchée sur la droite, elle se redresse progressivement et devient verticale en sa partie médiane.

Cela faisait belle lurette qu’en descendant la « côte de Boirs », je reluquais cet escarpement blanchâtre rappelant singulièrement le Cap Blanc Nez (Boulonnais), toutes proportions gardées, bien évidemment. 

Certains esprits chagrins me répliqueront sûrement : ouais ! Mais t’as pas la mer…
A plusieurs reprises, je m’étais demandé : est-ce grimpable ? Ou plutôt « cramponnable » ? J’en parlais à mon équipier, qui ne me répondit pourquoi pas… Chiche !

Sitôt dit, sitôt fait, et c’est avec arme et bagages que nous débarquons à la « Muraille Blanche » ; nous longeons la base à la recherche d’une éventuelle ligne de progression. Très vite nous déchantons ; en effet, c'est plutôt friable !
Mais nous sommes plutôt du genre obstiné. Finalement, je me retrouve à la base d’une arête verticale d’une quinzaine de mètres de hauteur, apparemment plus solide.

La Blanche :
J-C Vittoz - avril 1992.

J’entame l'escalade, assuré du haut par David, sur un solide et providentiel bouleau. Sans cela je serais mort 2 à 3 fois ; sur 15 mètres, c’est beaucoup trop… La Première moitié de la varappe se déroule sans accroc, piolets et crampons ancrent relativement bien. La suite fut moins évidente, je vous passe les détails.
C’est avec soulagement et quelques écorchures aux mains que je m’extirpe et rejoins le sommet.
Avis aux amateurs fous.


Accès : Site de Grand Intérêt Biologique (SGIB)

(Restez des plus discrets)


Avertissement :

Vous fréquentez l'endroit sous votre entière responsabilité.
Tout renseignement, conseil ou toute aide, ne dispense pas celui qui les reçoit ou les utilise d'évaluer les risques auxquels il peut s'exposer.




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